• Nouveaux rebondissements

     

    Nouveaux rebondissements

     

    Dans leurs investigations, les enquêteurs font le rapprochement entre l'affaire des disparues et une affaire de torture survenue à Appoigny en 1984. 

     

    Le 22 janvier 1984, une jeune femme, Huguette, trouve refuge à l'hôpital d'Auxerre où elle explique qu'elle a été violée et torturée pendant plus de trois mois après avoir été enfermée dans la cave d'un pavillon d'Appoigny près d'Auxerre. Sur place, les policiers libèrent une autre victime, emprisonnée depuis une semaine. Ils découvrent, par ailleurs, une véritable salle de torture et une terrifiante indication. Des tarifs - 600 francs pour une brûlure de cigarette - réservés aux clients. L'enquête révèle que les époux Dunant se livrent à des activités sadomasochistes depuis quinze ans dans leur cave et possède un "fichier clientèle" d'une centaine de noms dans toute la France. Claude Dunant est condamné à perpétuité en 1991. Cependant des éléments troublants peuvent laisser supposer que ces deux affaires sont liées. Tout d'abord les époux Dunant s'en prenaient à des enfants de la Ddass et Claude Dunant bénéficie d'un traitement particulier en prison. Il n'en faut pas plus pour que la rumeur se propage dans Auxerre: " On a voulu protéger des notables". Christian Jambert estimait en tout cas qu'Emile Louis aurait pu être, soit le pourvoyeur, soit le fossoyeur du couple sadomasochiste. 

     

    Le 22 octobre 2001, Chantal Paradis se constitue partie civile contre l'homme qu'elle a épousé le 30 juin 1992. Sa fille fait la même démarche. Les plaignantes font état de viols, actes de barbarie et de torture. 

     

    En octobre 2003 la juge Claudine Philippe, chargée du dossier notifie aux parties la fin de son instruction. Le procès peut avoir lieu.  


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