• 48 victimes :

    - La femme d'Yvan DREYFUSS, une des victimes du docteur Petiot

    femme de dreyfus

     

    48valises

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Les 48 valises des victimes


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  • excution de petiot" Le 24 mai, un collaborateur de Me Floriot se charge, à la demande expresse du docteur, de lui dire :
    « C’est pour demain matin.
    - Très bien, petit » dit Petiot, avant de poursuivre sa conversation comme si de rien n’était.
    Le lendemain, 25 mai, à 4h40, les gardiens tapent sur l’épaule de Petiot qui dort comme un bienheureux. Le docteur baille, s’étire, et regarde le procureur Dupin qui lui fait face :
    « Petiot, votre recours en grâce a été rejeté, et votre pourvoi en cassation également. Ayez du courage.
    - Tu m’emmerdes.
    - Avez-vous une dernière déclaration à faire ?
    - Je viens de la faire. Tu m’emmerdes. »
    Puis il s’attable, écrit sans cesse, des pages et des pages, à une vitesse impressionnante avant de faire une mauvaise plaisanterie aux dépens du procureur. Il refuse la messe, alléguant qu’il est mécréant, mais comme l’aumônier l’exhorte au nom de son épouse, il se ravise et accepte de se laisser bénir.
    Au greffe, il refuse le rhum mais accepte la cigarette, avant de demander à se rendre aux toilettes. A un juge qui lui demande s’il a des ultimes révélations à faire, il répond : « Je suis un voyageur qui emporte ses bagages. Et maintenant, si on y allait ? » Quand on coupe le col de sa chemise, il rajoute :
    « C’est bien sot de la part de l’Administration de gâcher une si jolie chemise ! »
    Enfin, il est ficelé, et alors qu’on le soulève, il prononce ses dernières paroles : « Messieurs, je voudrais que vous détourniez le regard. Ca ne va pas être beau… Je voudrais que vous conserviez de moi un bon souvenir. »
    guillotine petiotA 5h05, dans le bruit sourd du couperet, la Justice en finit avec le docteur Satan. Le docteur Paul confiera son étonnement :
    « Pour la première fois de ma vie, j’ai vu un homme descendre du quartier réservé aux condamnés à mort sinon en dansant, du moins en montrant un naturel parfait. Alors que tous ceux qui vont être exécutés font tout pour montrer du courage, mais un courage que l’on sent crispé, exhibé à force de volonté, Petiot, lui, se déplaçait avec aisance, comme s’il se rendait à son cabinet pour y donner une consultation de routine. »

     

    Texte de http://guillotine.cultureforum.net/t384-execution-de-marcel-petiot


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  • la Cheminée | Photos |

     

    Arrestation et procès

    petiotarrestationEn fuite, Petiot s'engage dans les Forces françaises de l'intérieur sous le nom de "Valéry" ; devenu capitaine, il est affecté à la caserne de Reuilly. À la libération, un mandat à son nom est publié. Il reste pourtant introuvable. Ce n'est que lorsqu'un article parle de lui comme Petiot, soldat du Reich qu'il commet une imprudence. Sa mégalomanie prend le dessus : il se fend d'un droit de réponse et écrit une lettre manuscrite au journal Résistance. De là, la police en déduit qu'il est toujours caché à Paris au sein même de la Résistance française. Il est arrêté le 31 octobre 1944 dans une station de métro.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    dr petiot au tribunalJugé du 18 mars au 4 avril 1946 pour vingt-sept assassinats, il en revendique soixante-trois lors de son procès. Il se défend en proclamant qu'il s'agit de cadavres de collaborateurs et d'Allemands et proclamera jusqu'au bout avoir tué "pour la France". Toutefois, il resta incapable d'expliquer comment un pyjama d'enfant s'est retrouvé dans les affaires dérobées à ses victimes, ni comment des innocents attestés faisaient partie des corps retrouvés.

     

     

     

     

     

    petiotjugementMalgré une très longue plaidoirie (qui dura six heures) de son avocat, maître René Floriot, Petiot est condamné à mort et guillotiné le 25 mai 1946 à la prison de la Santé à Paris par le bourreau Jules-Henri Desfourneaux. À l'avocat général qui venait de le réveiller pour l'exécution, Petiot rétorqua : « Tu me fais chier ». Puis plus tard devant la guillotine : « Ça ne va pas être beau ». Au magistrat qui lui demanda, au moment d'aller au supplice, s'il avait quelque chose à déclarer, il répondra : « Je suis un voyageur qui emporte ses bagages ». D'après les témoins, il mourut un sourire aux lèvres.
    Nul ne sut jamais ce qu'il advint de la fortune qu'il amassa avec son prétendu réseau, les estimations des sommes détournées se montant jusqu'à 30 millions d'euros.

    Marcel PETIOT et Mº René FLORIOT

     

     

     

    matricule petiot
    Marcel Petiot condamné à mort, en attente de Guillotine

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    Jeunesse

    Né le 17 janvier 1897 à Auxerre, il est le fils d'un fonctionnaire des postes ; son oncle, Gaston Petiot, est petiot25ansprofesseur de philosophie au collège d'Auxerre. Dès son enfance, il manifeste des signes de violence, allant jusqu'à étrangler un chat après lui avoir plongé les pattes dans l'eau bouillante ou tirant au revolver sur ceux-ci. Toutefois, il manifeste une grande intelligence, à 5 ans il lit comme un enfant de 10 ans, et une forte précocité, distribuant des images obscènes en cours dès l'âge de 8 ans. Internée à Saint-Anne pour une pathologie psychiatrique, sa mère meurt lorsqu'il a 12 ans, il sera par la suite renvoyé de plusieurs écoles pour indiscipline. À 17 ans, il est arrêté pour vol. Il ne sera jamais condamné, un psychiatre l'ayant déclaré inapte à être jugé, estimant qu'il avait une personnalité bipolaire, inadaptée socialement et anormale.

    Enrôlé en 1916, il est blessé pendant la Première Guerre mondiale d'un éclat de grenade au pied 6 mois après. Accusé de vol de couverture à l'hôpital où il était soigné, il fait un premier séjour à la prison militaire d'Orléans avant d'être transféré dans le service psychiatrique de l'hôpital de Fleury-les-Aubrais où les psychiatres le déclarent neurasthénique, déséquilibré mental, dépressif paranoïaque et sujet à des phobies. Il est tout de même renvoyé au front en 1918, blessé une nouvelle fois, et révoqué pour troubles psychiatriques. Les anciens combattants bénéficiant d'un accès facile aux études, il obtient son diplôme de médecine le 15 décembre 1921 de la Faculté de Paris, mention très bien. En 1922, il ouvre un cabinet médical à Villeneuve-sur-Yonne où il devient rapidement populaire auprès des gens (notamment grâce à des consultations et des vaccinations gratuites offertes aux indigents), mais se fait remarquer par ses tendances à lacleptomanie.

    En 1926, la population découvre la liaison qu'il entretenait avec la fille d'une de ses patientes. Peu de temps après, la maison de la jeune fille est incendiée. Elle-même disparaît sans laisser de trace. On retrouvera un corps décomposé et non identifiable. En supposant qu'il s'agissait d'elle, aucun lien avec le docteur Petiot ne peut être dégagé.

    Élu maire de façon douteuse en juillet 1926, il épouse Georgette Lablais, fille d'un commerçantnotable de la ville. Rapidement, il est cité devant les tribunaux pour plusieurs délits : fausses déclarations d'assurance maladie, détournements de fonds, vol d'électricité. Il est finalement révoqué de ses fonctions de maire en 1931 et est élu conseiller général. Il sera définitivement privé de tout mandat électif en 1934.

    Dès ce moment, les rumeurs commencent sur des disparitions inexpliquées. En 1933, Marcel Petiot signe le décès d'un témoin important dans une affaire de meurtre où il était lui-même impliqué, après la visite de ce dernier à son cabinet. Poursuivi par la justice pour divers délits, il part la même année s'installer à Paris.


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  • Vie de Petiot  | Cabinet macabre  | Arrestation et procès | Les victimes | Documents | Videos | Bibliographie |

     

    portraitDate : 1946

    Lieu : 26 Rue Lesueur à Paris et Villeneuve sur Yonne

    Personnage : Marcel Petiot

    Victimes : Environ 78 et condamné pour 27 assassinats

    Marcel André Henri Félix Petiot, dit le Docteur Petiot alias capitaine Valéry, né le 17 janvier 1897 à Auxerre (Yonne) et guillotiné le 26 mai 1946  à Paris, était un médecin français qui fut accusé de meurtres après la découverte à son domicile parisien des restes de vingt-sept personnes au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

     

     

     

     

    petiot25ansPetiot a 25 ans

    Jeunesse

    Né le 17 janvier 1897 à Auxerre, il est le fils d'un fonctionnaire des postes ; son oncle, Gaston Petiot, est professeur de philosophie au collège d'Auxerre. Dès son enfance, il manifeste des signes de violence, allant jusqu'à étrangler un chat après lui avoir plongé les pattes dans l'eau bouillante ou tirant au revolver sur ceux-ci.

    Toutefois, il manifeste une grande intelligence, à 5 ans il lit comme un enfant de 10 ans, et une forte précocité, distribuant des images obscènes en cours dès l'âge de 8 ans. Internée à Saint-Anne pour une pathologie psychiatrique, sa mère meurt lorsqu'il a 12 ans, il sera par la suite renvoyé de plusieurs écoles pour indiscipline. À 17 ans, il est arrêté pour vol. Il ne sera jamais condamné, un psychiatre l'ayant déclaré inapte à être jugé, estimant qu'il avait une personnalité bipolaire, inadaptée socialement et anormale.

    Enrôlé en 1916, il est blessé pendant la Première Guerre mondiale d'un éclat de grenade au pied 6 mois après. Accusé de vol de couverture à l'hôpital où il était soigné, il fait un premier séjour à la prison militaire d'Orléans avant d'être transféré dans le service psychiatrique de l'hôpital de Fleury-les-Aubrais où les psychiatres le déclarent neurasthénique, déséquilibré mental, dépressif paranoïaque et sujet à des phobies. Il est tout de même renvoyé au front en 1918, blessé une nouvelle fois, et révoqué pour troubles psychiatriques.

     

    Les anciens combattants bénéficiant d'un accès facile aux études, il obtient son diplôme de médecine le 15 décembre 1921 de la Faculté de Paris, mention très bien.

     

    medecinvilleneuve sur yonneEn 1922, il ouvre un cabinet médical à Villeneuve-sur-Yonne où il devient rapidement populaire auprès des gens (notamment grâce à des consultations et des vaccinations gratuites offertes aux indigents), mais se fait remarquer par ses tendances à la cleptomanie.

    En 1926, la population découvre la liaison qu'il entretenait avec la fille d'une de ses patientes. Peu de temps après, la maison de la jeune fille est incendiée. Elle-même disparaît sans laisser de trace. On retrouvera un corps décomposé et non identifiable. En supposant qu'il s'agissait d'elle, aucun lien avec le docteur Petiot ne peut être dégagé.

    cabinet du maireÉlu maire de façon douteuse en juillet 1926, il épouse Georgette Lablais, fille d'un commerçant notable de la ville. Rapidement, il est cité devant les tribunaux pour plusieurs délits : fausses déclarations d'assurance maladie, détournements de fonds, vol d'électricité. Il est finalement révoqué de ses fonctions de maire en 1931 et est élu conseiller général. Il sera définitivement privé de tout mandat électif en 1934.

    Dès ce moment, les rumeurs commencent sur des disparitions inexpliquées. En 1933, Marcel Petiot signe le décès d'un témoin important dans une affaire de meurtre où il était lui-même impliqué, après la visite de ce dernier à son cabinet. Poursuivi par la justice pour divers délits, il part la même année s'installer à Paris.


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